Balades Indiennes
L'exposition se déplace.... après St Paul les 3 Châteaux,
La Galerie présente de nouveaux les images de didier Leroy.
Des portraits de femmes, sur leur lieux de vie ou de travail ne sont qu’un faible échantillon de leur diversité, de leur résilience face à des travaux durs et laborieux. Comme énoncé ci-dessus, leur condition au quotidien reste encore très difficile malgré quelques exceptions reconnues. Néanmoins, ce qui touche le plus est cette forme d’élégance, de maintien dans les gestes de chaque jour. Il y a de la grâce dans cette sensibilité sans cesse exacerbée, de la dignité à fleur de peau, une force tranquille...
Le Karma semble omniprésent tant la résistance de ces femmes, en permanence, est mise à rude épreuve.
Dans le monde actuel, ces femmes semblent venir d’un autre temps, elles ne sont pas les seuls car, du nord au sud, d’est en ouest, ce type de soumission forcée au monde masculin est assez courante même si la forme diffère. Le fond, quant à lui, reste malheureusement le même et doit changer car pour ces femmes, les femmes en général, l’égalité et la parité ne sont que des mots.
Le féminisme se développe de plus en plus mais la résistance des hommes demeure et ne faiblit que rarement et dans trop peu de domaines.
Certains métiers que les femmes indiennes pratiquent sont trop souvent de « première nécessité », des métiers qui permettent de nourrir leurs familles qui se trouvent dans une grande précarité. Le manque d’éducation de base reste toujours le facteur commun de cette pauvreté qui s’acharne partout. La répartition des richesses pourrait pourtant agrémenter leur condition mais le monde, la minorité qui tient le monde ne l’entend pas comme ça. Bien entendu, les richesses doivent rester chez ceux qui savent les faire fructifier et non les dilapider pour faire le bonheur de la majorité… sans commentaire !
C’est banal, trop banalisé mais, au vingt et unième siècle, en 2019 , cela nous interpelle toujours autant et devrait faire réfléchir !